A mes fidèles compagnes et compagnons.

  Enfant j'étais toujours entouré de chiens, de gentils bâtards petits ou grands, compagnons de jeu ou gardiens. Plus tard, j'ai du attendre les années 80 pour me trouver en situation d'avoir un chien. C'est en Haute- Savoie que j'ai vécu une petite histoire qui m'a fait choisir le Berger Allemand.

Mon patron qui voulait partir en vacances à l'étranger, m'a confié pour 2 semaines en plus de son usine sa chienne berger allemand qu'il adorait et dont il s'occupait beaucoup.

En quelques jours nous sommes devenus de grands complices, elle m 'accompagnait partout, au bureau, au resto et dormait devant la porte de ma chambre. On faisait le soir de longues balades en totale liberté. Quand le patron est revenu, je pensais qu'elle retournerais tout de suite vers lui, mais pas du tout, dès qu'elle me voyait, elle venait vers moi. Au lieu de rester dans son bureau, elle venait dans le mien. J'ai dû la repousser, l'éviter et l'ignorer pour rétablir la situation. Cela me coûtait beaucoup. C'est là que je me suis dit « j'aurai un Berger Allemand »

 

Et j'ai eu ma première chienne RINSKA de Promerie de l'élevage de Mme Garçon, issue d'une lignée de beauté. Je suis allé dans un club pour l'éducation, et j'ai découvert le travail, ring et campagne. Hélas ma chienne n'était pas faite pour cela, dommage qu'à cette époque je n'ai pas connu l'agility, je crois qu'elle aurai aimé. Elle adorait sauter, juste pour nous faire plaisir, je l'ai surprise passant une clôture de grillage de 1,80 mètre comme un chat. RINSKA m'a donné beaucoup, elle était merveilleuse d'obéissance, de sociabilité, bien qu'elle ait un caractère de dominante.

Elle a fait une portée: deux femelles et bien sûr j'en ai gardé une, VALYE. Elle était très proche de moi, elle était la douceur même, mais elle a été complètement inhibée par sa mère, au point que celle-ci lui mettait une raclée chaque fois qu'elle revenait d'une sortie sans la mère. Sans doute pour lui rappeler que c'était elle la patronne.

RINSKA est décédée pendant l'été 90, VALYE au printemps 96, et maintenant MARCUS.

J'ai dû à chaque fois prendre la décision ultime, c'est un moment horrible, je souhaite ne plus jamais devoir le faire, mais quoi qu'il m'en coûte je ferais toujours en sorte que mon chien ait une fin digne.

J'ai commencé ce site à la mort de MARCUS, s'il est consacré surtout à UGO mon bébé. Je le dédie en tout premier à MARCUS qui est encore très présent dans mes pensées, à mes chiennes RINSKA et VALYE , à tous les autres, ceux de mon enfance qui on partagé mes jeux, consolé mes peines, subi mes caprices, et à tous les autres qui nous offrent leur amour inconditionnel.

L'ami des bêtes